Voici la traduction française du film "Losing the Dark", qui met en évidence l'augmentation très nette, partout dans le monde, de la pollution lumineuse.
C'est-à-dire la perte progressive de l'obscurité nocturne en raison d'un éclairage urbain trop puissant, ou mal dirigé, mal réglé.
En plus du gigantesque gaspillage énergétique résultant, cette pollution lumineuse gêne la croissance des végétaux, la navigation des oiseaux migrateurs, modifie le comportement de beaucoup d'animaux nocturnes, et détruit aussi quantité de bébés tortues qui confondent cet éclairage avec les reflets de la Lune sur l'océan.
Sans parler de l'impact sur les humains: dérèglement hormonal ou simplement perte complète de la culture du ciel pour de nombreux citadins qui, de leur vivant, n'auront finalement jamais vu notre Galaxie, la Voie Lactée, ou même la plupart des étoiles habituelles.
Comme bien souvent, tout le monde est à la fois victime mais aussi acteur du problème.
Notamment à Raiatea où, même si le ciel est encore souvent bien noir, les mauvaises habitudes de certains commencent à altérer la qualité du ciel.
Dans les maisons polynésiennes, combien de néons sont en effet allumés toutes les nuits pour décourager les "tupapau" et autres mauvais rôdeurs...
Photos ci-contre: Il y a une semaine à Raiatea, Uturoa: une tortue adulte de plus de 100 kg a dû être remise "dans le droit chemin", à l'aide de projecteurs, car elle avait confondu l'éclairage urbain avec la lumière de la Lune.
Elle traversait péniblement la route de la marina d'Uturoa dans le mauvais sens, en direction de l'hopital (service maternité ?) quand elle a été repérée par des automobilistes.
Alertés par quelques âmes charitables, les pompiers ont réussi, à l'aide de projecteurs, à lui faire regagner le lagon.
Merci pour elle à tous ceux, bénévoles et pompiers, qui ont aidé à sa protection.
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