vendredi 14 octobre 2011

On a VRAIMENT marché sur la Lune

... et on y a même volé une caméra 16mm !

A 81 ans, Edgar Mitchell, qui a marché sur la Lune en février 1971, comparaitra devant un tribunal pour avoir volé une caméra au cours de la mission Apollo 14

En juin dernier, le 6ème homme à avoir posé le pied sur la Lune lors d'Apollo 14 - donc juste après le fameux Apollo 13-, avait tenté de vendre la dite caméra aux enchères, entre 60 000$ et 80 000$.

Problème : selon les procédures de la Nasa, il n'aurait jamais dû la ramener de la Lune.

L'appareil de prises de vues en 16 mm devait être abandonné dans le module lunaire Antarès et détruit lors de son écrasement à la surface de notre satellite.


Depuis 40 ans, Edgar Mitchell avait la caméra en sa possession et n'avait pas été véritablement inquiété pour cela (même si la Nasa indique lui avoir demandé de restituer l'objet à plusieurs reprises). Mais lorsqu'en juin 2011, l'ancien astronaute a voulu la vendre, via la salle des ventes Bohnams, le gouvernement des Etats-Unis l'a tout simplement poursuivi en justice pour vol dès le mois de juillet. Motif : il n'a pas le droit de vendre un objet qui ne lui appartient pas.


Les astronautes des missions Apollo avaient le droit de ramener sur la Terre quelques petits objets qu'ils avaient utilisé sur la Lune. La Nasa avait à l'époque dressé une liste de ces objets, autorisés dans la limite où ils ne dépassaient pas un certain poids.
La caméra 16 mm ne figurait pas sur cette liste.

Recours rejeté

Suite à la procédure lancée à son encontre, Edgar Mitchell, assez branché "Ovni" par ailleurs, avait fait un recours devant le tribunal demandant l'arrêt des poursuites.

Ses avocats invoquaient les 40 années passées pour renoncer à un procès. Le juge de district Daniel Hurley, chargé de l'examiné ne les a pas entendus en rejetant l'appel le 6 octobre 2011.

Il y aura donc bien un procès, dont la date reste à déterminer au cours du mois d'octobre 2012.


Pièce de musée ?

Reste à savoir, à l'issue du procès, ce qu'il adviendra de la caméra. Si l'Etat américain (la Nasa) la récupère, sera-t-elle détruite, comme cela était programmé en 1971 ? Ou au contraire ira-t-elle orner quelque musée national de l'espace au titre d'une pièce historique ? Dans cette seconde éventualité, après avoir fait condamner son ex-héros, la Nasa ne se sentirait-elle pas, in fine, obligée de le remercier pour cet acte de sauvegarde du patrimoine technique... Une situation pour le moins embrouillée entre un "moonwalker" quelque peu cupide et une administration américaine toujours aussi à cheval sur les règlements...

Comme il est toujours bon de reconnaitre quelques bonnes nouvelles quand elles se présentent, on peut noter celles-ci:

* la caméra finira effectivement surement dans un musée car elle aura désormais deux histoires à raconter, ce qui lui donne une certaine valeur ajoutée.

* Contrairement à ce que scandent tout autour de la planète certains énergumènes* en mal de philosophie, cette histoire montre encore une fois que l'homme est vraiment allé sur la Lune.

D'ailleurs, en pleine guerre froide, à une époque ou Russes et Américains s'espionnaient mutuellement comme jamais, comment les Russes n'auraient pu être au courant d'une telle machination, et qu'est-ce qui alors les auraient empêché de divulguer au monde entier cette gigantesque supercherie ?

Non, même si certaines photos ont effectivement été retouchées par la suite, les Américains sont vraiment allés sur la Lune. Aucun doute la dessus.

* A ranger dans la même catégorie négationniste que ceux qui nient encore que Elvis Presley, Mickael Jackson, Ben Laden, etc... sont morts.

On en a eu d'ailleurs une excellente démonstration avec Ben Laden.
Dès la confirmation de sa mort par Al Quaïda, les super négationnistes du moment sont partis se coucher la queue entre les jambes et on en a plus entendu parler.

2 commentaires:

la CdM a dit…

Ah bon, Elvis et Mickaël sont vivants ?

Anonyme a dit…

selon certains, oui.

Mais Kadhafi, lui, est bien arrivé en enfer, comme il se doit.

Y a des amis à lui qui l'attendaient d'ailleurs.

MI