vendredi 29 novembre 2013

Comète C2012: Ison cassée

En passant tout près du Soleil ce 28 novembre 2013, la comète a survécu, mais elle s'est brisée en plusieurs morceaux.

Le spectacle tant attendue d'une superbe comète pour Noël n'aura surement pas lieu.

On devrait voir quelques morceaux, sans plus.


jeudi 28 novembre 2013

Free fall: Guillaume Néry au Lycée de Raiatea

Lundi 25 novembre dernier, Guillaume Néry et sa compagne Julie Gautier sont venus au lycée d'Uturoa, dans le cadre de la fête de la science axée cette année sur l'eau dans tout ses états, présenter leur spécialité: la plongée en apnée en poids constant, c'est-à-dire en palmant, sans utiliser la célèbre gueuze du film "Le Grand Bleu".

Une centaine d'élèves ont donc été conviés à leur conférence (élèves de 5e, de seconde, de terminale S)

Une conférence tournée notamment vers l'adaptation étonnante du corps humain lors des plongées en grande profondeur, à l'instar des mammifères marins.

En effet, alors que le corps humain est normalement fait pour plonger sans préparation particulière à environ 50m sous l'eau, des modifications de l'organisme apparaissent progressivement lorsqu'on essaye, en s'entraînant sérieusement, de descendre plus profondément.

Les poumons, le diaphragme, la rate, pour ne citer qu'eux, modifient en effet leur fonctionnement habituel pour permettre de descendre plus bas.

Bien plus bas.

En 2013, Guillaume Néry est en effet descendu à - 125m, battant ainsi une nouvelle fois le record du monde de la discipline, toujours sans gueuse (masse permettant de descendre sans effort).

Avec la gueuse, le record du monde actuel est celui de l'autrichien Herbert Nitsch, qui est descendu en 2007 à 214m

En 2012, il est même descendu à 244m mais son record n'a pas été homologué.

Lites des précédents records avec gueuse:

Records masculins[modifier | modifier le code]


Guillaume Néry donc, descend lui, en palmant, puis remonte de la même manière.

Moins 125m, c'est plus que les 105m du pionnier Jacques Mayol (1927-2001), ou que celui qui inspira Guillaume Néry dans sa jeunesse: l'Italien Umberto Pelizzari.

Mais eux, à l'époque, c'était avec gueuse...

Bref, c'était une conférence comme on les aime, avec des personnages hors-normes (champion du monde, et championne de France pour Julie Gautier) et qui a intéressé nombres d'élèves.

Sauf deux filles de seconde que leur éducation et leurs centres d'intérêt habituels n'ont pu empêcher d'aller se vautrer lamentablement sur leur table pour piquer un somme, un lundi à 9h du matin.

Dix minutes de Facebook auraient surement été bien plus intéressantes...

Une honte pour le lycée d'Uturoa.

Pour l'anecdote, Guillaume Néry tient plus de 7 minutes en apnée, ce qui est loin du record du monde (22 minutes!), mais c'est sans bouger. Rien à voir donc.



Parmi les images et vidéos diffusées dans cette conférence, le film Free Fall, déjà visionné plus de 15 millions de fois sur internet.

Le voici:

Comète du siècle: Ison futée...

On la croyait morte, pulvérisée. Il n'en est rien. Pour le moment.

Elle avait simplement marqué une pause dans ses éjections de matières.

Les dernières photos de la comète ISON montrent que quelques heures avant son passage au plus près du Soleil, elle est toujours intacte et désormais très lumineuse dans le champ du satellite Soho.

Au gauche, l'étoile Antarès. Au centre le Soleil, qui émet une CME et à droite, la comète ISON

Les observateurs radio avaient en effet lancé une alerte avançant l'hypothèse que son noyau se serait désagrégé. Heureusement, il n'en est rien. C'est que montrent les dernières vues prises avec le satellite Soho qui observe le Soleil et sa couronne en permanence.

En fait, après un sursaut d'activité autour du 17 novembre 2013, elle est de nouveau rentrée dans une phase calme les jours suivants. Mais là, « il semblerait que la comète ait refait son retard », estime Emmanuel Jehin, de l'université de Liège.

Le suspense reste entier

Malgré ces nouvelles rassurantes, le suspense reste total. Rien ne permet de savoir si le noyau va conserver son intégrité après le passage à seulement 1,17 million de kilomètres de la surface du Soleil, le 28 novembre 2013.



Les prochaines heures et les prochains jours vont être déterminants pour savoir si nous aurons une grande comète ou pas. Si c'est le cas, elle serait visible à l'aube, à partir du 4 ou du 5 décembre, et très intéressante à suivre jusqu'au 15. Retrouvez toutes les informations pour le repérer dans le ciel dans le Ciel & Espace de décembre, actuellement en kiosque.

Jusqu'ici, ISON s'est surtout manifestée par des éjections de gaz plus que de poussières. Lorsque la grande comète de 2007 (McNaught) était elle aussi visible dans le champ de Soho, elle dégageait d'immenses quantités de poussières, et s'est montrée infiniment plus lumineuse qu'Ison dans la même situation.

Ison ne sera peut être pas la comète du siècle...

samedi 23 novembre 2013

France: et Pisa va plus du tout.

Un cataclysme annoncé pour PISA 2012

Il faut s’y préparer. Vincent Peillon l’a annoncé.

Enfoncez-vous bien dans vos chaises.

Encore une fois, la France chute dans le classement international PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) qui sera publié mardi 3 décembre à midi.

PISA est le classement international de référence. Dès sa création en 2000, il défraie la chronique. Il faut dire qu’il s’attaque à quelque chose de stratégique pour une nation : évaluer les compétences des jeunes de 15 ans en lecture, en mathématiques et en sciences. Il faut environ un an pour dépouiller les résultats et les analyser.

Si vous tombez sur un tableau PISA, ne cherchez pas la France en haut du classement. Allez plutôt voir dans ceux qui sont à la traîne : en 2009, la France était 22e en lecture, 22e en mathématiques, et 27e en sciences.
 Non seulement la France n’est pas bien placée... mais en plus elle ne cesse de chuter. L’Angleterre, l’Allemagne, la Pologne... toutes ces nations ont été réveillées par un “PISA-Choc”.

La France, elle, continue son profond sommeil.




Résultats PISA de 2009

La grande dégringolade pour Pisa 2012. Attendons-nous au pire.

Le ministre de l'Education Nationale Vincent Peillon s’est exprimé une première fois sur Canal+ sur la catastrophe que nous allons prendre de plein fouet : “Vous allez voir en décembre 2013 on va avoir les nouvelles études PISA 2012. La France décroche totalement dans les performances de ses élèves. [...] Sur dix ans, ça devient dramatique.

Depuis, il ne rate pas une occasion de le répéter, chaque fois qu’il est l’invité des médias, il en profite pour glisser une alerte sur les résultats catastrophiques de PISA en 2012 (qui seront donc connus le mardi 3 décembre prochain):


Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo


Mais ne compare-t-on pas du Coca-Cola et du Champagne ?

Personnellement, j'ai toujours trouvé ces tests internationaux un peu bizarres, décalés.

Il me semble que pour les mathématiques en tout cas, les exercices auxquels nos élèves de 15 ans sont habitués depuis toujours sont très différents de ceux auxquels ils seront confrontés le jour de l'épreuve PISA.

Comme si, en équitation, on demandait à un jockey de faire un parcours de saut d'obstacles, ou l'inverse, sous prétexte qu'il s'agit de chevaux.

Ou comme si on demandait à Nadal de faire le championnat du monde de badmington car il est censé s'y connaître en raquettes.

Voici quelques exercices de maths de seconde (élèves de 15 ans), version système français:

Collection Hatier, Fonctions de référence, p143

Chaque exercice est structuré. On avance pas à pas. Les questions n'arrivent en général pas comme "un cheveu sur la soupe".


Voici maintenant quelques exercices PISA:






On le voit bien, cela n'a rien à voir. C'est pas mal, ça fait également travailler les neurones, c'est sympa, mais ça n'a rien à voir.

Une seule question qui arrive d'un coup, sans "prévenir". Et on passe à un autre exercice.

Comme dans les exercices Australiens par exemple (Elèves de Year 11, qui ont 15 ans eux aussi)




Site web ici:

Dix petits exercices différents contenant chacun une seule question.

Quand on regarde tout le site web en question, ainsi que d'autres du même type,  on voit pas mal de ressemblances avec les exercices PISA. C'est déjà bien plus le même style que les nôtres.

Cela pourrait peut être expliquer en partie les mauvais résultats obtenus par les élèves français: ils ne sont pas habitués à ce genre d'exercices.

Une autre piste concerne également la part de redoublants dans le système français, contrairement aux autres pays. Les élèves redoublants n'étant pas plus motivés ni meilleurs lors de leur redoublement et s'ils ont 15 ans, ils peuvent faire le test PISA.

Il me semble également que les questions PISA iraient mieux à des élèves du collège (4e-3e) que ceux du lycée !

Mais sinon, pourquoi faudrait-il donc absolument s'aligner sur les autres pays?

Les élèves français simplement bons en maths passent souvent pour des génies ou surdoués lorsqu'ils vont aux USA ou ailleurs faire une partie de leurs études.

Ils ne sont pas forcément géniaux ou surdoués, mais ont tout simplement assimilé correctement la rigueur mathématique du système français.

Les classes préparatoires, les Grandes Ecoles d'Ingénieur (X, Centrale, Mines, Supelec,...), Normale Sup sont des brillants exemples d'un très bon niveau français en mathématiques.

Avec les USA, la France est d'ailleurs le pays le plus titré en terme de médailles Fields (équivalent du prix Nobel pour les maths, décernée tous les quatre ans)

Ci-contre: une médaille Fields

Tout récemment encore, la France n'a-t-elle pas ramené des médailles aux Olympiades Internationales de Mathématiques 2013 en Colombie:

- Arthur Blanc-Renaudie et Nathanaël Courant, médailles d’argent avec 28 points chacun, à 3 points de la médaille d’or
- Cyril Letrouit et Seginus Mowlavi, avec 23 points chacun, médailles de bronze, à 1 point de la médaille d’argent
- Yassine Hamdi et Alexander Semenov, avec 17 points chacun, médailles de bronze également.


Cédric Villani, médaille Fields 2010


Les lauréats Fields: un français à chaque fois lors des cinq dernières éditions: 11 en tout.
En Europe: Allemagne: 1, Italie: 1, Belgique: 2, Grande-Bretagne: 5, Espagne: 0


Evidemment, on répondra qu'il s'agit là que d'une catégorie de la population et non pas de l'ensemble des français.

Qu'il s'agit d'une "élite", qu'on met souvent entre guillemets comme pour un gros mot.

Qu'on se rassure, au rythme où les programmes (français) de mathématiques fondent comme peau de chagrin (comparer le bac scientifique 2013 de mathématiques de métropôle avec le bac scientifique 2013 Afrique qui contient deux sujets à faire sans calculatrice graphique ou programmable ! sujet 1 et sujet 2), cette élite là risquent vite de "rentrer dans le rang". Dommage.

Aujourd'hui, un très bon élève de terminale S qui aura choisi spécialité Physique ou SVT (mais pas Maths) pourra ainsi faire toute sa brillante scolarité et décrocher le bac S avec mention sans n'avoir jamais entendu parler de nombre premier ("Premiers entre eux ?" dira-t-il, Non non,  juste premier).

Depuis quelques années, certains tirent la sonnette d'alarme sur le niveau en mathématiques. Les alertes les plus troublantes sont venues de responsables de grandes écoles d'ingénieurs, qui dressent le constat d'une diminution des compétences de leurs étudiants, pourtant issus des classes préparatoires scientifiques. Ce phénomène est également constaté par les entreprises qui recrutent leurs diplômés dans ces établissements.
Pour Laurent Decreusefond, professeur de mathématiques à l'Ecole nationale supérieure des télécommunications (ENST), non seulement la baisse est"vérifiée", mais "on a encore passé un cap cette année""Les élèves ne voient plus aujourd'hui en classes préparatoires certaines notions, pourtant utiles dans pratiquement tous les domaines scientifiques. Le niveau des ingénieurs français est traditionnellement basé sur une formation robuste en maths-physique. C'est un avantage que nous risquons désormais de perdre."
ou encore là:

Malheureusement, on va donc encore probablement sabrer quelques chapitres, et laisser de côté la rigueur habituelle de l'apprenti mathématicien, de façon à rentrer coûte que coûte dans le moule à Pisa.


Et les résultats en français ?

Ce n'est pas mon domaine mais il suffit d'observer les messages des internautes sur les forums pour contempler l'étendue des dégâts en matière de grammaire et d'orthographe.

Et en tant que parent, j'ai souvent été surpris par la complexité de certaines leçons de français au collège:
Exemple: Comment construire le groupe prépositionnel ?

Réponse:

Le groupe prépositionnel peut être construit avec différents groupes syntaxiques qui sont ses expansions :groupe nominal (exemples 1 et 2), groupe infinitif (exemple 3), un groupe adverbial (exemple 4), pronom(exemple 5), groupe prépositionnel (exemple 6). Ces expansions suivent la préposition, noyau du groupe.


Par ailleurs, le groupe nominal peut être complété par un autre groupe nominal. Il est souvent introduit par une préposition . On l’appelle le groupe nominal prépositionnel (GNP)

Ah, tant mieux. Nous voilà rassurés.

Mais dans le même temps, il ne semble apparemment toujours pas très important d'insister sur le fait de mettre un s au pluriel, ou un x à chevaux, ou encore d'accorder correctement le participe passé (é ou er).

Des choses simples en apparence. Mais non, on préfère se focaliser et dégoûter les élèves sur le groupe prépositionnel et ses déclinaisons.

Même chose si aux excellents élèves de terminale L, on essaye de faire référence à Molière et au célèbre "Comme M. Jourdain, vous faites donc de la prose sans le savoir": un bide. Aucun élève ne connait. Même les très bons. C'est devenu hors sujet.

Qu'on se rassure, au vue des résultats PISA du 3 décembre 2013 prochain, pas mal d'experts dans les ministères de France et de Navarre vont probablement nous concocter une nouvelle réforme, tant en français qu'en maths.

dimanche 10 novembre 2013

Rentrée du GOCE ce week end


Le satellite GOCE a entamé sa descente vers la Terre. Il doit entrer dans l'atmosphère dans la nuit de dimanche à lundi.

Quelques fragments pourraient retomber à la surface du globe.



Après quatre ans dans l'espace où il a mesuré avec une très grande précision le champ gravitationnel de la Terre, il vit maintenant ses toutes dernières heures. Le satellite Goce - un gros bébé d'une tonne et 5 mètres de long - a entamé sa chute vers la Terre. Son réservoir de 41 kilos ne contient plus du tout de xénon, un gaz rare qui lui servait de carburant. L'engin, lancé en 2009 pour mesurer la gravité de la Terre a quitté son orbite située à 224 kilomètres d'altitude.

D'après le Goce, notre planète est loin d'être une boule parfaite, mais plutôt comme ça (différences exagérées volontairement). Les bosses en rouge, les creux en bleu.


La géode

D'après l'agence spatiale européenne, il devrait entrer dans l'atmosphère dans la nuit de dimanche à lundi. Il explosera à une altitude approximative de 80 kilomètres.

Depuis 2009, le Goce est en orbite polaire, ce qui fait qu'aujourd'hui, il peut en théorie retomber n'importe où sur Terre, même aux pôles, ce que ne ferait pas un satellite équatorial.

Pour suivre sa trajectoire en quasi-direct: http://www.spaceflight101.com/goce-re-entry.html


Les derniers relevés:


A 19h20 TU (soit 9h20 heure de Tahiti-Raiatea et 20h20 en France), le Goce n'était plus qu'à 126 km d'altitude, 
avec une température montant à 50°C

Une chute de débris sur l'Italie désormais exclue

La Protection civile italienne a indiqué dimanche après-midi que l'éventualité d'une chute sur l'Italie de débris du satellite GOCE à son arrivée dans l'atmosphère pouvait être désormais exclue. Dans un nouveau communiqué, la Protection civile a précisé de manière tout à fait rassurante que "l'Agence spatiale italienne avait exclu un éventuel impact de fragments du satellite sur le territoire italien". Quelques heures plus tôt, la Protection civile avait parlé d'un risque très minime dans deux fenêtres horaires : de 19h44 à 20h24 sur le Val d'Aoste, le Piémont, la Ligurie et la Sardaigne, et de 07h48 à 08h28 de lundi sur le sud du pays.

Une cinquantaine de fragments 

Selon le professeur Prof Heiner Klinkrad, spécialiste des débris spatiaux à l'agence spatiale européenne, seule une petite fraction du satellite devrait toucher la surface de la Terre. "A peu près 20% soit 200 kilos de débris en plusieurs dizaines de fragments", explique l'intéressé sur le blog de l'ESA.

"Le risque d'être touché par un débris d'engin spatial est 65.000 fois plus faible que celui d'être touché par la foudre", précise encore Christoph Steiger, chef des opérations de Goce, à l'Agence spatiale européenne (Esa).


Les 3 images ci-dessus: la rentrée de l'ATV4 la semaine dernière, vue depuis l'ISS.

"En 56 ans de vols spatiaux, aucun objets construit par l'homme et retombé sur Terre n'a provoqué de dégat humain", ajoute encore Heiner Klinkrad.

Des dégâts matériels (voitures, maisons,..) ont toutefois déjà été enregistrés par le passé lors des précédentes rentrées de débris, et un chien avait même été tué en Egypte.

La plupart du temps, lorsque c'est possible, les agences spatiales s'arrangent pour que les impacts se fassent quelque part dans le Pacifique...

Merci les gars.

Ci-dessous, des images du désamarrage et de la rentrée du module automatisé européen ATV4 (qui assure l'apport en vivres et matériels à l'ISS, ainsi que l'évacuation de ses déchets). C'était la semaine dernière.


Le module européen se détache de l'ISS




Vue depuis la coupole de l'ISS. Noter le module Soyouz sur la gauche.




L'ISS vue depuis le module ATV4 et dont les images sont envoyées 
sur les écrans de contrôle de l'ESA



Diaporama complet sur le site de l'ESA.




mercredi 6 novembre 2013

Hawaiki Nui Va'a 2013: les images






Classement après la première étape Huahine- Raiatea (44,5 km):

L'équipe de Paddling Connection est arrivée en tête avec plus de 400 mètres d'avance sur la pirogue TEAM OPT qui est arrivée en seconde position.

 Le grand favori Shell B se place en 3ème position alors que le tenant du titre EDT Va'a arrive en 4e place, suivi par Air Tahiti.


Les photos de l'arrivée à Raiatea de Hawaiki Nui Va'a 2013.


10h: un peu avant la passe Te ava piti de Raiatea



Franchissement de la passe Te ava piti (les 2 passes)




Contrairement à l'année dernière, la première étape a été filmée par un superbe hélicoptère 
(AS350 Ecureuil de TAHITI HELICOPTERS)...

... qui, par ailleurs, recrute des pilotes d'hélicos en ce moment






Mais aussi, comme l'année dernière cette fois, par le vénérable petit ULM biplaces 
bleu-blanc-rouge-jaune de l'aéroclub.

Noter la Go pro au bout de l'aile droite.

On attend avec impatience les vidéos de cette année.



La "horde" Hawaiki Nui Va'a 2013 arrive enfin "en ville" (à Uturoa) ...



Après 3h20 de course, 1er: Paddling Connection, comme l'année dernière.






Second à 400m derrière, Team OPT:





3e: Shell B



Et les autres










Peu de temps avant l'arrivée des va'a, le navire de la gendarmerie maritime est gaillardement  venu s'amarrer au quai juste devant la Cubana, privant d'un seul coup la cinquantaine de personnes qui était spécialement venu là pour admirer le spectacle d'arrivée.

Ces derniers ont plus que très bruyamment manifesté leur très sévère mécontentement envers les gendarmes, ne comprenant en effet pas pourquoi ils n'auraient pas pu s'amarrer juste 30 m derrière ou devant pour décharger leurs valises ? Ou surtout le faire à un autre moment.

Encore un coup maladroit, prompt à renforcer l'électorat tavini du coin !




A noter une fois encore l'absence totale de direct TV sur Polynésie 1ere ou TNTV, uniquement du direct radio ou des résumés en fin de soirée.

C'est comme si, en métropole, le Tour de France ou les internationaux de Roland Garros n'avaient droit qu'à des petits résumés en fin de soirée,et aucun direct la journée.





(Trois dernières photos: D. Lachaux)


Demain, le départ de la 2ème étape: Uturoa- Patio à Tahaa