dimanche 26 février 2012

Fabriquer une fusée à eau + air en 1 heure.

Raiateabac est carrément fier de vous présenter en exclusivité mondiale une coproduction:

 NASA - USA

...c'est-à-dire en fait la:

 Nouvelle Agence Spatiale d'Avera  &  l'Uturoa Space Agency...

... qui vont donc essayer de vous présenter aujourd'hui la fabrication et le décollage d'une fusée à eau.

Contrairement aux fusées à poudre que j'ai eu l'occasion de tester quand j'étais jeune, et qui ont bien failli faire en sorte que vous n'ayez jamais entendu parler de moi comme prof de maths ou auteur d'un blog tellement ces engins là sont diaboliquement instables et dangereux, la fabrication et le décollage des fusées à eau est vraiment un jeu d'enfants.

Enfin, de grands enfants surtout.

Pour ceux que ça intéresseraient quand même, un bon mélange pour les fusées à poudre est:

* chlorate de potassium (désherbant): 60%
* soufre en poudre: 30%
* charbon de bois pilé: 10%

En fait, ça explose plus souvent que ça ne décolle donc ce genre d'engins est absolument à éviter.

En tout cas si vous tenez à la vie ou bien à vos dix doigts


Réalisation en toute sécurité d'une fusée à eau donc:

Matériel:

* une bouteille d'eau genre Vichy Célestins (les bouteilles d'eau gazeuse sont conçues pour supporter une certaine pression).

* un bouchon de champagne de Dom Pérignon 1953.

OK,  sinon, du Champomy ou du Look Pomabul à  1,40 pourront également faire l'affaire, mais éviter absolument le Martinelli's qui a une capsule métallique et non pas un vrai bouchon type champagne.

*une aiguille pour gonfler les ballons de football, volley, etc..

* une pompe pour gonfler les ballons ou les vélos.

* de l'eau...


Réalisation de la fusée à eau: 

1°) Vérifier que le bouchon de champagne rentre avec difficulté dans le goulot de la bouteille en plastique.

2°) Avec un fin tournevis, percer le bouchon et y enfiler l'aiguille longitudinalement, ou alors enfiler cette dernière directement sans faire de pré-trou.

La partie filetée de l'aiguille doit bien sûr être à l'extérieur.

Si l'aiguille n'est pas assez longue pour transpercer tout le bouchon, découper un peu le liège pour apercevoir l'extrémité de l'aiguille et pour que l'air arrive enfin à passer.


3°) Remplir la bouteille de 1,5L avec 0,5 L d'eau (donc 1/3 d'eau)

Remarque: Pour alourdir l'eau, on peut la saturer en sel ou en sucre. Et on peut la savonner pour que l'écoulement soit plus fluide.

4°) Mettre le bouchon, brancher la pompe, retourner la fusée et, par exemple, l'insérer dans un PVC 100mm comme ici, pour faire "base de lancement" et donc orienter un peu le décollage.


Remarque: on peut améliorer l'aérodynamisme et surtout l'aspect de la fusée en la coiffant de l'autre côté d'un autre goulot découpé sur une autre bouteille.

Cet emplacement permettra aussi d'y déposer la charge utile: ici un bouchon en guise de satellite, et à l'avenir, si la sécurité est optimale (...), un cosmonaute.

Enfin,  en fait  une fourmi dont a repéré qu'elle semblait très intéressée par notre petit jeu.

La fusée, la coiffe, le satellite et la fourmi cosmonaute volontaire.

Il n'y a plus qu'à pomper environ 4 fois.





Quelques calculs maintenant

A) Tout d'abord, les calculs traditionnels de physique de terminale S concernant un tir balistique simple.

Normalement, il s'agit dans ces exercices d'un objet ponctuel de masse constante qui, si on néglige les frottements et la poussée d'Archimède (encore lui...), disparait dans les calculs ( la masse, pas l'objet !)

L'axe (Oy) étant vertical et le tir s'effectuant dans le plan (xOy) on obtient facilement en intégrant deux fois le vecteur accélération, les coordonnées de l'objet en question en fonction du temps t:

x(t) = vot cos(α)
y(t) = - gt² /2 + votsin(α

d'où sa trajectoire cartésienne:
y = -gx²/(2vo²cos(α)) + x tan (α)

où vo est la vitesse de lancement et α l'angle entre l'horizontale (Ox) et le vecteur vo.

C'est bien sur une parabole dirigée vers le bas. 

Quand on lance une pierre ou qu'on arrose les arbres de son jardin un jour sans vent, ça fait une parabole.


La portée D du tir peut s'obtenir en calculant Δ = b² - 4ac dans l'équation précédente ou plus simplement ici en factorisant par x car le tir part du niveau zéro, et on obtient:

D =  vo²sin(2α)/g

qui sera maximale lorsque sin(2α) le sera, donc lorsqu'on aura sin(2α)=1 

soit 2α = 90° et donc finalement α = 45°

Pour avoir une portée maximale (pour envoyer horizontalement la fusée le plus loin possible), il faut donc en réalité incliner le tube PVC de 45° sur l'horizontale.



B) En réalité, les fusées emmènent avec elles leur carburant  (souvent liquide genre oxygène/hydrogène) qui s'échappent à l'arrière sous forme de gaz donc la masse de la fusée change constamment. Elle vaut Mo au décollage et M(t) ensuite, où M(t) est une fonction décroissante du temps. 

Sans compter les largages d'étages qui changent encore les calculs !

Les premiers calculs relatifs aux fusées ont été faits par l'autodidacte russe Constantin Tsiolkovski, né en 1857 et mort en 1935,  donc bien avant le lancement de Spoutnik en 1957, d'Apollo 11 en 1969 ou même des fusées V1 et V2 allemandes pendant la seconde guerre mondiale.

 

 Si on tient compte de la perte de masse de la fusée, de la poussée des moteurs, on obtient des calculs plus corsés:



 Et encore, je ne vois pas ici les forces de frottements en kv² qui compliqueront encore davantage l'équation différentielle. Mais je me trompe peut être.



C) En 1883,Tsiolkovski a pour la première fois inventé la notion de vitesses cosmiques et en a calculé les valeurs:

* la première vitesse cosmique v1 est celle qu'il faut donner depuis la surface terrestre à un objet pour qu'il soit satellisé autour de la Terre.

Elle vaut  v1 = √GM/R       

où G est la constante gravitationnelle habituelle 6,67. 10^-11 N.m²/kg²

M est la masse de la Terre: 6 . 10^24 kg, et R est le rayon de l'orbite du satellite.

Bref, pour envoyer un satellite en orbite, il faut l'envoyer à 7,9 km/s soit 28 500 km/h

Démonstration: la force de gravitation doit équilibrer la force centrifuge (en fait l'accélération centripète) d'où

F= GMm/R² = mv²/R d'où v² = GM/R où m était la masse du satellite, qui a disparu dans les calculs donc peu importe le satellite, la vitesse à lui donner est la même.

En revanche, pour ce qui est de l'énergie à fournir au système fusée+satellite pour atteindre cette vitesse là, ça, c'est une autre paire de manche.



* la seconde vitesse cosmique v2 est appelée "vitesse de libération", c'est celle qu'il faut donner depuis la surface terrestre à un objet pour qu'il quitte l'attraction terrestre.

Elle vaut  v2 = √2GM/R       

Démonstration: L'énergie mécanique totale de la sonde spatiale est constante et vaut:
E = Ec + Ep = (1/2)mv² + (- GMm/r)
où -GMm/r est l'énergie potentielle de pesanteur (sa dérivée vaut GMm/r² et c'est la force de gravitation)

Lorsque l'objet arrive à l'infini avec une vitesse nulle (c'est tout ce qu'on lui demande, et c'est déjà pas mal..) on obtient E= 0 donc dès le départ on a E = 0 d'où v² = 2GM/R

Bref, pour envoyer une sonde vers Mars, il faut l'envoyer à au moins 11,2 km/s soit 40 300 km/h


* la troisième vitesse cosmique v3  est celle qu'il faut donner  à un objet en orbite terrestre pour qu'il quitte le système solaire


Elle vaut  v3 = √2GMs/d+2GM/R   - √2GMs/d   = 13,8 km/s = 49 800 km/h

La démonstration est du même type que v2, mais elle intègre le Soleil dont la masse est Ms etc..

* RMQ: il y a aussi la vitesse de libération galactique (pour quitter la Voie Lactée, notre galaxie) qui est d'environ 1000 km/s...


Plaque de Pioneer.

La sonde Pioneer 10, lancée par la NASA (la vraie...) en mars 1972, file en ce moment même à 14,3 km/s (presque 52 000 km/h) aux limites du système solaire.

A son bord, accroché sur la structure, une plaque. 

La fameuse plaque de Pioneer.

A l'initiative de l'excellent astronome vulgarisateur Carl Sagan,  c'est un message à destination d'éventuels extra-terrestres que la sonde pourrait croiser un jour en chemin!



 Un homme et une femme nus posant devant la sonde spatiale (pour donner l'échelle), le système solaire avec le départ de la sonde depuis la troisième planète, son passage entre les orbites de Jupiter et de Saturne, la position du Soleil par rapport aux pulsars proches.

Des indications sur le système binaire qui est utilisé pour les distances.

Un peu dans le même esprit, les deux sondes Voyager, elles aussi très éloignées maintenant, ont chacune à leur bord un disque audio en or, avec des échantillons de musiques, de voix humaines, etc...les Voyager Golden Record(s).

Voyager 1 est l'engin construit par l'homme le plus éloigné du système solaire (17,4 milliards de km et 14 pour Voyager 2) et les informations reçues de sa part ont mis 16h pour arriver sur Terre, à la vitesse de la lumière naturellement.

Rappel: Pluton est à 5,9 milliards de km du Soleil.

Voyager 1 commence maintenant à ne plus sentir le vent solaire.

Apparemment, il souffle drôlement  loin le bougre...

Voyager 2 est en route vers l'étoile Sirius (seulement 9 années-lumière de la Terre) qu'elle atteindra dans 296 000 ans et Voyager 1, elle,  atteindra sa cible, l'étoile AC79 dans 40 000 ans...







mardi 21 février 2012

Eclipse partielle de Soleil

....visible cette fois-ci uniquement depuis l'espace.

Rappel: La Terre se déplace autour du Soleil dans un plan appelé "plan de l'écliptique".

La plupart des autres planètes se déplacent dans des plans presque identiques à l'écliptique car toutes sont issues du même nuage de poussières il y a plusieurs milliards d'années.

Avec le temps les plans des orbites se sont rapprochés.

Sauf Pluton dont l'orbite fait un angle de 17°.

Une raison supplémentaire d'ailleurs pour l'avoir retirée de la liste des planètes officielles.

La Lune, elle, se déplace autour de la Terre dans un autre plan, incliné d'environ 5° par rapport à celui de l'écliptique.

Deux plans non parallèles dans l'espace sont sécants selon une droite.

Ce sera donc le cas ici, et cette droite s'appelle la ligne des noeuds, l'un ascendant, l'autre descendant.

Cette droite de l'espace se déplace parallèlement à elle même tout au long de l'année.

Deux fois par mois (lunaire), la Lune passe par les deux noeuds avec à chaque fois une possibilité d'éclipse, solaire ou lunaire.

Mais pour qu'il y ait vraiment une éclipse il faut que la ligne des noeuds contienne le Soleil.

Cela n'arrive que deux fois par an (de chaque côté du Soleil)

Parfois en fait trois fois par an car le Soleil, qui est très gros, peut à nouveau se trouver un peu sur la ligne des noeuds  un mois lunaire après une précédente éclipse solaire..

Aujourd'hui donc a eu lieu une éclipse partielle de Soleil dont les Terriens que nous sommes étaient malheureusement privés.

En fait, c'est très fréquent.

Si on pouvait prendre un vaisseau spatial et aller se balader dans l'espace aussi facilement qu'on prend aujourd'hui son scooter ou sa Twingo, , on pourrait assister chaque jour, et même cinquante fois par jour si on voulait, à une magnifique éclipse solaire (sauf les fois où il y en a vraiment une sur Terre!).

Il suffirait d'aller se positionner exactement derrière la Lune par rapport au Soleil, et à la bonne distance.

Cela arrive donc à certains satellites.

Ainsi, depuis ses 36 000 km d'altitude, le satellite géostationnaire Solar Dynamics Observatory (SDO) de la Nasa a envoyé aujourd'hui cette belle image de la Lune éclipsant partiellement un Soleil en activité, à un an d'ailleurs de son pic maximum.



La même image dans une longueur d'onde de 171 Angstrom:


Les images originales, visibles ici sur le site de spaceweather.com, permettent même, 
en zoomant, d'observer un contour lunaire non parfaitement circulaire et donc d'apercevoir
 le relief de la Lune sur le globe solaire:


Autres superbes images actualisées du Soleil dans différentes longueurs d'onde ici (site du SDO-Nasa)


Voici les dates des prochaines vraies éclipses visibles sur Terre (date et heure de Tahiti).
 

Le 20 mai prochain aura lieu une éclipse annulaire de Soleil. La Lune étant trop éloignée ce jour là, elle ne pourra pas cacher complètement le Soleil dont on continuera à apercevoir le contour, comme un anneau de feu.



Sinon, la prochaine vraie éclipse solaire cette année sera celle du 13 novembre 2012, visible en totalité en Australie vers Darwin ou Cairns, et partiellement à Tahiti et Raiatea.

En attendant, dimanche dernier depuis Raiatea, avec mon modeste télescope solaire Coronado SolarmaxII muni d'une simple webcam Philips ToUcam, j'ai moi aussi pris quelques images et vidéos du Soleil


En haut: un groupe de taches solaires

En bas à gauche, toujours sur le globe solaire: un filament sombre: 
c'est l'ombre d'une protubérance qu'on ne peut pas voir depuis la Terre

Sur le contour, en rouge, quelques protubérances

La vidéo maintenant (un peu plus nette une fois démarrée)

On notera que contrairement à ce que l'on a l'habitude de voir au sujet des protubérances solaires, elles ne bougent pas:

 

Elles semblent immobiles, figées et ce n'est qu'au bout d'une heure ou deux en fait que leur forme semble changer un peu.

Il faut dire qu'elles sont gigantesques et que même si les jets de plasmas se déplacent très vite (plusieurs centaines de milliers de km/h), cela ne se voit pas en direct.

Les habituelles vidéos montrant les protubérances s'échapper du Soleil pour y retomber ensuite sont en accéléré. Nettement accéléré.

Tout cela n'a évidemment rien de comparable avec les images professionnelles, ni même avec ce qu'arrivent à faire beaucoup d'amateurs bien plus doués et équipés que moi, mais c'est quand même chouette l'astronomie solaire !

Et ça permet même de bronzer en même temps...


La nuit maintenant.

En ce moment, vous avez surement remarqué qu'après le coucher du Soleil, deux astres brillent particulièrement fort vers l'ouest.

C'est Vénus (la plus forte) et Jupiter.

Voici ce que l'on voit à Raiatea vers 19h:


 En fait, il y a aussi Mercure, tout près de l'horizon. Toujours assez difficile à observer cette petite planète Mercure*.

Noter l'alignement parfait entre Jupiter, Vénus, Mercure.... et même le Soleil qui serait en fait sous l'horizon, mais sur la même droite.

Cet alignement est logique: c'est en fait le plan de l'écliptique que l'on voit là, vu sur la tranche, étant donné qu'on est dedans également.

Voici ce que cela donne à Avignon toujours vers 19h:


Le changement hémisphère nord/sud donne un alignement dans l'autre sens, mais un alignement quand même.

Et à 75 km de Tamanrasset en Algérie:


L'alignement semble vertical.

Et au pôle Nord ?

19h au pôle Nord: il fait nuit et on ne voit pas Mercure car trop proche du Soleil 
(on ne voit pas le Soleil non plus en cette saison)

Jupiter est à gauche et Vénus, plus brillante, à droite, un peu plus basse.


23h30 au pôle Nord: Pareil mais décalé horizontalement vers la droite.



Le lendemain matin à 9h30.


et en début d'après midi vers 14h30...

... ça doit être marrant d'observer les étoiles au pôle nord quand même, avec l'étoile polaire 
au dessus de la tête, au zénith.

Si on a raté un truc à observer, on peut toujours le revoir deux ou six heures après....


*Mercure: Cette planète, très petite et très proche du Soleil, est tellement difficile à observer qu'au moment de sa mort, le plus grand regret du célèbre  Nicolas Copernic fût de n'avoir jamais pu la voir.

vendredi 17 février 2012

Paris : meilleure ville étudiante au monde

Paris est la meilleure ville du monde pour étudier

Lorsqu'il s'agit de mener à bien ses études supérieures, Paris s'impose comme la destination de prédilection pour les étudiants dans le monde entier, révèle un classement établi par une société d'études britanniques QS. Ce spécialiste du classement universitaire s'est intéressé à l'importance de la population étudiante, à la qualité de vie, au point de vue des employeurs sur les diplômés et au coût de la scolarité et de la vie étudiante pour dresser un palmarès, long de 500 universités.

Paris domine les villes de Londres (Royaume-Uni) et de Boston (Etats-Unis) dans le top 50 du palmarès des meilleures villes étudiantes du monde. La capitale française se démarque surtout pour sa qualité de vie ainsi que le coût de la scolarité et de la vie étudiante. Une quinzaine d'universités parisiennes ont été étudiées et ont permis à la ville de Paris de s'imposer en tête du palmarès, telles que Sciences Po Paris, l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne ou l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm.

A noter que les dix premières places sont dominées par une présence européenne, à l'exception des universités australiennes de Melbourne et Sydney.

En France, Paris n'est pas la seule ville étudiante qui se démarque, malgré ses quelque 238.800 étudiants (selon les données de cette étude). Lyon et Toulouse se hissent respectivement aux 14e et 46e positions.

Pour Danny Byrne, responsable du site britannique QS Top Universities, qui publie chaque année plus de 25 classements différents sur l'enseignement supérieur dans le monde, ce palmarès des meilleures villes étudiantes est une «première».
Il prend en compte 12 critères d'analyse répartis en cinq grandes familles: la qualité et la renommée internationale des universités, la mixité entre étudiants (rapport entre les nationaux et les étrangers), le cadre de vie (l'attractivité des diplômés auprès des employeurs français et internationaux et le niveau des frais d'inscriptions.

Paris et ses 16 universités classées arrivent en tête avec un total de 421 points sur 500, devant Londres, 405 points (avec 12 universités) et Boston 399 points (7 universités). «Pour l'instant la faiblesse des droits d'inscription constitue un avantage sur le plan international pour Paris, par rapport aux autres capitales», souligne Danny Byrne. La capitale française fait aussi la course en tête face à Londres sur les critères de la qualité de vie (91 points, soit un score identique à San Francisco ou à Adelaïde) et l'attractivité des formations aux yeux des employeurs (Paris s'arroge sur cet item 96 points et n'est dépassé que par Singapour, avec 100 points). Sur le «ranking» général de ses établissements d'enseignement supérieur, Paris avec 95 points n'est supplantée que par Londres (100 points) et Boston (98 points), qui peut se targuer d'abriter les prestigieuses Harvard et Massachussets Institute of Technology.

Domination de l'Europe

 

Pour Edouard Husson, vice-chancelier des universités de Paris, ce résultat est une réelle satisfaction et la preuve que l'enseignement à la française trouve des arguments à défendre sur la scène internationale. «Il y a dix ans, il y a fort à parier que ce genre de classement n'aurait pas débouché sur les mêmes résultats. Les établissements du Grand Paris ont réussi sur les dernières années à se rendre plus visibles dans le monde.

Nous avons par ailleurs pas moins de quatre universités d'excellence dans la capitale».

Autre enseignement de ce palmarès d'un genre nouveau, «l'Europe continentale résiste bien face aux géants américains. Nous aurions pensé que les villes américaines auraient été mieux représentées», reconnaît Danny Byrne. Pas moins de deux villes européennes figurent dans le top 5, six dans le top 10 (contre une seule américaine, Boston) et neuf dans le top 15. San Francisco et New York occupent en effet une modeste 17ème et 18ème places, juste derrière Madrid.

Alors que le projet de campus d'excellence à vocation mondiale de Lyon-St Etienne n'a pas été retenu par le jury international des Idex, la capitale des Gaulles occupe une bonne 14ème place, avec des résultats satisfaisants sur la mixité étudiante et la qualité de vie. Quant à Toulouse, autre heureuse lauréate de l'Idex, la ville rose parvient à figurer dans le top 50, à la 46ème place, avec des marges de progression sur le ranking de ses universités ou l'attractivité employeur.

jeudi 16 février 2012

Théorème de la casserole

Définition: On dira qu'une casserole est économique si elle permet d'avoir un volume maximal pour une surface de métal donnée.


Théorème de la casserole:

Soit C une casserole de hauteur H et de rayon R.

Si C est économique alors H = R


Démonstration:


Remarque: Foncez dans la cuisine et mesurez vos casseroles, ça marche !

dimanche 12 février 2012

Webcams du monde

La "magie" d'internet fait qu'aujourd'hui, il est possible de voir le temps qu'il fait à Acapulco, le nombre de piétons qui traversent à l'instant même une avenue à New York, si le monstre du Loch Ness veut bien daigner faire la planche, ou si le jour s'est enfin levé à Clermont-ferrand, et avec quelle couverture nuageuse.

Tout cela en restant tranquillement chez soi à l'autre bout de la Terre.

Parmi toutes les choses qu'on imaginait il y a 30 ans sur l'an 2000 et qui pour la plupart ne sont pas arrivées (voitures volantes, voyages en week end sur la Lune, repas complets + fromage & dessert en gélules,...), on n'avait pas prévu celle là, ni le réseau internet d'ailleurs.

Les experts futurologues de l'époque s'étaient une fois de plus légèrement fourvoyé.

Si l'on y ajoute la température, elle aussi fournie à l'instant t, on obtient des clichés instantanés de " comment ça doit être de supporter -25°C à Vladivostok alors qu'il fait +25°C au lever du jour à Papeete..."

Désolé pour cette petite pointe de sadisme, mais comme disaient Jules Renard et Pierre Desproges, "Ce n'est pas le tout d'être heureux, encore faut-il que les autres soient malheureux !"

Bon hiver. Courage. Bientôt l'équinoxe de printemps.





(canal de panama)
(Le Loch Ness)





(Santiago de Chile)



 (Shanghaï)



(Bibliothèque de Barrie, Ontario, Canada)

Pour l'antarctique, c'est là


Faire F5 pour rafraichir les images.